ASSURANCE : NOUVEAUX RISQUES AU VOLANT ET SOLUTIONS
Poste important pour les gestionnaires de flotte auto, l’assurance doit désormais “composer” avec l’usage massif des smartphones au volant. Dans certains pays, comme aux Pays-Bas, Arval recherche des solutions techniques simples.
Les chiffres sont éloquents. Selon l’étude Inserm/Ifsttar (novembre 2011), 50% des conducteurs utilisent un téléphone en conduisant. Dans le peloton de tête, les jeunes, les hommes et les usagers de la route à titre professionnel. Le facteur “sur-risque” d’accident découlant d’une conversation téléphonique est d’environ 3, et un accident corporel sur la route sur 10 (en France) est associé à l’utilisation du téléphone au volant.
Pour l’Observatoire Sanef des comportements sur autoroute (2016), après 10 années de baisse consécutive, l’ensemble des indicateurs (accidentologie et mortalité) est à la hausse.
L’usage du téléphone n’est pas anodin, loin de là, puisque le port du mobile en main est en hausse de 3.7% à 4,9%. Et pour couronner le tout, selon l’étude ASFA (2015), 56.7% des personnes interrogées reconnaissent téléphoner au volant. Pire, 30.7% déclarent lire leurs emails et leurs SMS.
Si l’accidentologie augmente, les résultats des assureurs sont impactés… et les primes grimpent. Aussi, pour Arval aux Pays-Bas, un des remèdes passe par une solution tant hardware dans la voiture, que logiciel sur le smartphone. Le principe est simple : durant la conduite, l’écran du smartphone est verrouillé (après 30 secondes de repos, l'écran tactile est désactivé à nouveau). En revanche, les appels en main libre restent possibles. Une solution qui est testée depuis décembre 2016.